sexta-feira, 24 de maio de 2024

Revolução haitiana - parte 2

Foi publicado aqui, em 02/06/2021 uma análise da revolução haitiana. Complementando as análises sobre este tema muito importante temos o vídeo Revolução haitiana e o impacto no Brasil  de Ian Neves - História Pública, 23 de julho de 2023.

Mais: Malês 



Liberté ou la Mort Armée indigène

Gonaïves, le premier janvier 1804, An I de l'Indépendance

Aujourd'hui premier janvier dix-huit cent quatre, le Général en chef de l'Armée indigène, accompagné des généraux, chefs de l'armée, convoqués à l'effet de prendre les mesures qui doivent tendre au bonheur du pays :

Après avoir fait connaître aux généraux assemblés ses véritables intentions d'assurer à jamais aux indigènes d'Haïti un gouvernement stable, objet de sa plus vive sollicitude : ce qu'il a fait à un discours qui tend à faire connaître aux puissances étrangères la résolution de rendre le pays indépendant, et de jouir d'une liberté consacrée par le sang du peuple de cette île ; et, après avoir recueilli les avis, a demandé que chacun des généraux assemblés prononçât le serment de renoncer à jamais à la France, de mourir plutôt que de vivre sous sa domination, et de combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance.

Les généraux, pénétrés de ces principes sacrés, après avoir donné d'une voix unanime leur adhésion au projet bien manifesté d'indépendance, ont tous juré à la postérité, à l'univers entier, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.

Dessalines, Général en chef ; Christophe, Pétion, Clerveaux, Geffrard, Vernet, Gabart, généraux de division ; P . Romain, E. Gérin, F. Capois, Daut, Jean-Louis François, Férou, Cangé, L. Bazelais, Magloire Ambroise, J. J. Herne, Toussaint Brave, Yayou, généraux de brigade ; Bonnet, F. Papalier, Morelly, Chevalier, Marion, adjudants-généraux ;  Magny, Roux chefs de brigade ; Chareron, B. Loret, Quené, Macajoux, Dupuy, Carbonne, Diaquoi aîné, Raphaël, Malet, Derenoncourt, officiers de l'armée ; Et Boisrond Tonnerre, secrétaire.

Tradução

Exército Indígena, Liberdade ou Morte

Gonaïves, 1 de janeiro de 1804, Ano I da Independência

Hoje, dia primeiro de janeiro de mil oitocentos e quatro, o General-em-Chefe do Exército Indígena, acompanhado dos Generais, Chefes do Exército, convocou com o propósito de tomar as medidas que deveriam atender à felicidade do país:

Depois de ter dado a conhecer aos generais reunidos as suas verdadeiras intenções de assegurar para sempre aos nativos do Haiti um governo estável, o objeto da seu mais vivo interesse: e, depois de ter recolhido as opiniões, pediu que cada um dos generais reunidos fizesse um juramento de renunciar à França para sempre, de morrer em vez de viver sob seu domínio e de lutar até o último suspiro pela independência.

Os generais, imbuídos desses princípios sagrados, depois de terem dado com voz unânime sua adesão ao bem manifesto projeto de independência, todos juraram à posteridade, a todo o universo, renunciar à França para sempre e morrer em vez de viver sob seu domínio.

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Proclamation

Le général en Chef, Au Peuple d'Hayti.

Citoyens,

Ce n'est pas assez d'avoir expulsé de votre pays les barbares qui l'ont ensanglanté depuis deux siècles; ce n'est pas assez d'avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux ; il faut, par un dernier acte d'autorité nationale, assurer à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a vu naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain, qui tient depuis long-temps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous ré-asservir ; il faut enfin vivre indépendant ou mourir.

Indépendance ou la mort... Que ces mots sacrés nous rallient, et qu'ils soient le signal des combats et de notre réunion.

Citoyens, mes compatriotes, j'ai rassemblé en ce jour solennel ces militaires courageux, qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver ; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie, n'ont point encore assez fait pour votre bonheur... Le nom français lugubre encore nos contrées.

Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare ; nos lois, nos mœurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française ; que dis-je, il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette république qui a combattu toutes les nations, il est vrai, mais qui n'a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres.

Eh quoi ! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence ; vaincus, non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents ; quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu'eux ? Qu'avons-nous de commun avec ce peuple bourreau ? Sa cruauté comparée à notre patiente modération ; sa couleur à la nôtre ; l'étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu'ils ne sont pas nos frères, qu'ils ne le deviendront jamais et que, s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.

Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez les regards sur toutes les parties de cette île ; cherchez-y, vous vos épouses, vous vos maris, vous vos frères, vous vos sœurs ; que dis-je, cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle ! Que sont-ils devenus... Je frémis de le dire... la proie de ces vautours. Au lieu de ces victimes intéressantes, votre œil consterné n'aperçoit que leurs assassins ; que les tigres dégouttant encore de leur sang, et dont l'affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre lenteur à les venger. Qu'attendez-vous pour apaiser leurs mânes, songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie ; descendrez-vous dans leurs tombes sans les avoir vengés ? Non, leurs ossements repousseraient les vôtres.

Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté en lui prodiguant tout votre sang ; sachez que vous n'avez rien fait, si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d'avoir recouvré sa liberté, et jaloux de la maintenir ; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore : commençons par les Français... Qu'ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu'ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque, né français, souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.

Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche. Quel peuple a combattu pour nous ! Quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves. Esclaves !... Laissons aux Français cette épithète qualificative ; ils ont vaincu pour cesser d'être libres.

Marchons sur d'autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leur sollicitude jusques sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.

Gardons-nous cependant que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins, qu'ils vivent paisiblement sous l'empire des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutes-feu révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent ; elles n'ont point, comme celles que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège.

Heureuses de n'avoir jamais connu les fléaux qui nous ont détruit, elles ne peuvent que faire des vœux pour notre prospérité.

Paix à nos voisins ! mais anathème au nom français ! haine éternelle à la France ! voilà notre cri. Indigènes d'Haïti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez : j'ai veillé, combattu, quelquefois seul ; et, si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver. En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.

Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance.

S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.

Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.

De combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance de notre pays ! Et toi, peuple trop long-temps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis quatorze ans. Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille a tes destinées me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.

Mais loin de moi cette affreuse idée. Tu seras le soutien de la liberté que tu chéris, l'appui du chef qui te commande.

Prête donc entre ses mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance.

Fait au quartier général des Gonaïves, le 1er janvier mil huit cent quatre, l'An premier de l'indépendance.

Signé : J. J. Dessalines

Tradução

Proclamação

O General-em-Chefe, ao Povo de Hayti

Cidadãos

Não basta ter expulsado do vosso país os bárbaros que o ensanguentaram durante dois séculos; não basta ter freado as facções que sempre reviveram e que brincaram com o fantasma da liberdade que a França estava expondo aos seus olhos; é necessário, por um último ato de autoridade nacional, assegurar para sempre o império da liberdade no país em que nascemos; devemos privar o governo desumano, que há muito nos mantém no torpor mais humilhante, de toda esperança de nos reescravizar; devemos finalmente viver de forma independente ou morrer.

Independência ou morte... Que estas palavras sagradas nos mobilizem e que sejam o sinal para as batalhas e para o nosso reencontro.

Cidadãos, meus compatriotas, reuni neste dia solene aqueles corajosos soldados que, na véspera de receber os últimos suspiros da liberdade, esbanjaram seu sangue para salvá-la; Esses generais que guiaram seus esforços contra a tirania ainda não fizeram o suficiente para sua felicidade... O nome francês ainda entristece nossos países.

Tudo nele refaz a memória das crueldades desse povo bárbaro; nossas leis, nossos costumes, nossas cidades, tudo ainda carrega a marca francesa; há franceses na nossa ilha, e vocês se julgam livres e independentes desta república, que lutou contra todas as nações, é verdade, mas que nunca conquistou aqueles que desejavam ser livres.

Que! vítimas por quatorze anos de nossa credulidade e indulgência; derrotados, não pelos exércitos franceses, mas pela lamentável eloquência das proclamações de seus agentes; Quando nos cansaremos de respirar o mesmo ar que eles? O que temos em comum com esse povo carrasco? Sua crueldade comparada com nossa moderação paciente; sua cor para a nossa; a extensão dos mares que nos separam, o nosso clima vingativo, dizem-nos o suficiente que não são nossos irmãos, que nunca o serão e que, se encontrarem asilo entre nós, continuarão a ser os maquinadores dos nossos problemas e divisões.

Cidadãos nativos, homens, mulheres, meninas e crianças, olham para todas as partes desta ilha; buscai aí, vossas mulheres, vossos maridos, vossos irmãos, vossas irmãs; O que eu digo, procurem seus filhos, seus filhos no peito! O que aconteceu com eles... Eu estremeço ao dizer isso... a presa desses urubus. Em vez dessas vítimas interessantes, seu olhar consternado vê apenas seus assassinos; do que os tigres ainda pingando com seu sangue, e cuja presença assustadora o censura por sua insensibilidade e sua lentidão em vingá-los. O que você está esperando para apaziguar suas almas, lembre-se de que você queria que seus restos mortais descansassem ao lado dos de seus pais, quando você expulsou a tirania; você vai descer para seus túmulos sem tê-los vingado? Não, os ossos deles trariam os seus de volta.

E vós, homens preciosos, intrépidos generais, que, insensíveis aos vossos próprios infortúnios, ressuscitastes a liberdade, esbanjando nela todo o vosso sangue; sabei que nada fizestes, se não deres às nações um terrível, mas justo exemplo da vingança que deve ser exercida por um povo orgulhoso de ter recuperado a sua liberdade, e cioso de a manter; assustemos todos aqueles que ousam tentar tirá-la de nós novamente: comecemos pelos franceses... Estremeçam-se quando se aproximam das nossas costas, se não pela memória das crueldades que aí exerceram, pelo menos pela terrível resolução que vamos tomar de dedicar à morte qualquer pessoa nascida francesa, que deva contaminar o território da liberdade com o seu pé sacrílego.

Ousamos ser livres, ousamos ser livres por nós mesmos e por nós mesmos; imitemos a criança que cresce: o seu próprio peso quebra a borda que se torna inútil para ela e a impede de andar. Que povo lutou por nós! Que pessoas gostariam de colher os frutos de nosso trabalho? E que absurdo desonroso é conquistar para ser escravo. Escravos! ... Deixemos este epíteto qualificativo para os franceses; conquistaram para deixar de ser livres.

Sigamos outros passos; imitemos aqueles povos que, atendendo a seu desejo ao futuro, e temendo deixar para a posteridade o exemplo da covardia, preferiram ser exterminados a não ser um povo livre.

Cuidemos, porém, para que o espírito do proselitismo não destrua o nosso trabalho; deixemos que nossos vizinhos respirem em paz, que vivam pacificamente sob o império das leis que fizeram para si mesmos, e não vamos, revolucionários incendiários, colocando-nos como legisladores das Índias Ocidentais, fazer com que a nossa glória consista em perturbar o repouso das ilhas que nos rodeiam; não foram, como os que habitamos, regados com o sangue inocente de seus habitantes; eles não têm vingança para exercer contra a autoridade que os protege.

Felizes por nunca terem conhecido os flagelos que nos destruíram, só podem desejar a nossa prosperidade.

Paz ao próximo! mas anátema para o nome francês! ódio eterno à França! Esse é o nosso grito. Nativos do Haiti! Meu feliz destino me reservou um dia para ser a sentinela que deveria zelar pela guarda do ídolo ao qual você se sacrifica: tenho assistido, lutado, às vezes sozinho; e se tive a sorte de colocar em vossas mãos a sagrada confiança que me confiaste, lembrai-vos de que agora vos compete preservá-la. Ao lutar pela sua liberdade, trabalhei pela minha própria felicidade. Antes de consolidá-la por leis que asseguram sua livre individualidade, seus líderes, que aqui reúno, e eu mesmo, devemos a vocês a última prova de nossa devoção.

Generais, e vocês, líderes, reunidos aqui perto de mim para a felicidade do nosso país, chegou o dia, esse dia que deve eternizar a nossa glória, a nossa independência.

Se houver um coração morno entre vós, que ele se afaste e trema para pronunciar o juramento que é unir-nos.

Juremos ao mundo inteiro, à posteridade, a nós mesmos, renunciar à França para sempre, e morrer em vez de viver sob seu domínio.

Lutar até o último suspiro pela independência do nosso país! E vós, pessoas infelizes há demasiado tempo, testemunhas do juramento que pronunciamos, lembrai-vos de que foi na vossa constância e coragem que contei quando embarquei na carreira da liberdade para combater o despotismo e a tirania contra os quais lutastes durante catorze anos. Lembrai-vos de que sacrificei tudo para estar em vossa defesa, pais, filhos, fortuna, e que agora sou rico apenas em vossa liberdade; que meu nome se tornou abominável para todos os povos que desejam a escravidão, e que déspotas e tiranos o pronunciam apenas amaldiçoando o dia em que me viu nascer; e se alguma vez recusaste ou recebeste com um murmúrio as leis que o gênio que vela pelo teu destino me ditará para a tua felicidade, tu merecerás o destino dos povos ingratos.

Mas longe de mim ter essa péssima ideia. Você será o suporte da liberdade que você preza, o apoio do líder que você comanda.

Faça um juramento em suas mãos, portanto, de viver livre e independente, e de preferir a morte a qualquer coisa que tenda a colocá-lo de volta sob o jugo. Jura finalmente perseguir para sempre os traidores e inimigos de sua independência.

Feito na sede de Gonaïves, aos 1 de Janeiro de mil oitocentos e quatro, no primeiro ano da independência.

Assinado: J. J. Dessalines

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Au nom du peuple d'Haïti. Nous, généraux et chefs des armées de l'île d'Hayti, pénétrés de reconnaissance des bienfaits que nous avons éprouvés du général en chef Jean-Jacques Dessalines, le protecteur de la liberté dont jouit le peuple.

Au nom de la Liberté, au nom de l'Indépendance, au nom du Peuple qu'il a rendu heureux, nous le proclamons Gouverneur général, à vie, d'Hayti. Nous jurons d'obéir aveuglément aux lois émanées de son autorité, la seule que nous reconnaîtrons. Nous lui donnons le droit de faire la paix, la guerre et de nommer son successeur.

Fait au quartier-général des Gonaïves, ce premier jour de janvier mil huit cent quatre et le premier jour de l'Indépendance.

Signé : Gabart, Paul Romain, P.-J. Herne, Capois, Christophe, Geffrard, E. Gérin, Vernet, Pétion, Clerveaux, Jean-Louis François, Cangé, Férou, Yayou, Toussaint Brave , Magloire Ambroise, Louis Bazelais.

Tradução

Em nome do povo do Haiti. Nós, generais e comandantes dos exércitos da ilha de Hayti, estamos cheios de gratidão pelos benefícios que experimentamos do general-em-chefe Jean-Jacques Dessalines, o protetor da liberdade de que goza o povo.

Em nome da Liberdade, em nome da Independência, em nome do Povo que ele fez feliz, nós o proclamamos Governador Geral, para a vida, de Hayti. Juramos obedecer cegamente às leis emanadas de sua autoridade, a única que reconheceremos. Concedemos-lhe o direito de fazer a paz, de fazer a guerra e de nomear o seu sucessor.

Feito na sede de Gonaïves, aos primeiros dias de Janeiro de mil oitocentos e quatro e primeiro dia da Independência.

 Mais

Toussaint Louverture 2012 (English Subtitles) 

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